Contre la haine, contre la peur, aimons nous sans restriction et sans fin .
Pour.... "celles qui ornent, brodent, enjolivent le beau temps de l'intimité et font aux ourlets de nos draps des jours pour nos nuits." Saint-Exupéry
mercredi 23 mars 2016
dimanche 6 mars 2016
LGB 2016 - saison 1
Il
pleut. Assise sur une branche basse du pin, les pieds touchant à
peine le sol de leurs pointes, elle est trop jeune pour savoir mais
elle écoute les murmures de la nature.
Elle ne peut
pas rester ici longtemps ; la vieille dame lui permet de venir
là seulement si elle est sage et ne dérange pas.
La
pluie tombe en fines gouttes froides mais ne perce pas les
frondaisons persistantes de l'arbre. Sous ses pieds les aiguilles
mortes font un tapis épais, doux, le bruit des pas s'y perd . Elle
s’enivre de l'odeur de cette terre mouillée emplissant ses narines
, cette terre faussement endormie préparant, dans le silence
grouillant de ses entrailles, les graines pour la prochaine saison.
Par
une trouée des branches, elle voit Joseph aller et venir près de la
serre, transporter des pots pour les nouvelles boutures, bientôt.
Joseph parle peu, il n'est pas bourru, c'est un taiseux parce qu’il
est réfugié espagnol, dit-on à voix basse.
Elle
aime bien être là, protégée du monde et de sa fureur, en silence
avec ses sensations.
Que l’hiver
passe et laisse place ….....
![]() | |
"Mary Margaret - Carriage House Samplings- Lin Zw Belfast - 1/1 fils DMc preconisés (un peti clic, et c'est un peu plus grand) |
Piove. Seduta su un ramo basso del pino, i piedi che sfiorano la terra, è troppo giovane per sapere ma ascolta il mormorio della natura.
Non puo rimanere qui a
lungo, la vecchia signora permette di venire nel giardino soltanto se
fa la brava e non disturba.
La pioggia cade
in gocciole minute e fredde ma non attraversa le foglie perenni del
albero. Sotto i suoi piedi le foglie aghiformi cadute fanno da
tappeto spesso, soffice,il rumore dei passi ci si perde.Si
ubriaca del odore di questa terra bagnata che riempie le sue narici,
questa terra falsamente addormentata che sta preparando ,nel silenzio
brontolante delle sue viscere, i semi per la prossima stagione.
Attraverso un
buco dei rami, vede Giuseppe andare e tornare accanto alla serra,
trasportare vasi per i nuovi piantoni, fra poco. Giuseppe parla poco,
non è imbrociato, tace perche è un profugo spagnolo, almeno dicono
cosi, a voce bassa.
Gli piace stare qui,
protetta dal mondo e della sua furia, ne silenzio delle sue
sensazioni.
L'inverno deve passare e lasciare il posto
…............................
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